ou
le versant chinois de la mondialisation1
En avril 2013, quelques mois seulement après son intronisation au poste suprême du Parti Communiste Chinois (PCC) et dès son investiture à la présidence de la République populaire de Chine, XI Jinping a évoqué l’idée d’un « rêve chinois » – Zhongguo mèng -, en réalité un dessein qu’il indiquait comme ligne de vie au peuple chinois : « restaurer la gloire passée de la Chine et de l’Etat, rappeler le désir séculaire d’une Chine moderne, riche et puissante, rendre les Chinois fiers et heureux afin de maintenir la stabilité sociale ». Ce rêve ne relève pas du mirage ou de l’utopie, comme des Occidentaux rationalistes pourraient le comprendre, mais bien d’une perspective qui, pour être éloignée dans le temps, n’en consiste pas moins en un « projet » et un objectif en termes stratégiques. Lire la suite