Zhou Renjie, Le Quotidien du Peuple
A l’approche du Sommet du G20, le monde accorde aujourd’hui plus d’attention à la Chine, la deuxième plus grande puissance économique qui a également contribué à 25% de la croissance économique mondiale. Quel nouveau rôle la Chine va-t-elle jouer dans la gouvernance économique et financière mondiale ? Quelles références et inspirations proposées par la Chine aux autres pays de différents systèmes ? Le sommet de Hangzhou devrait apporter des réponses satisfaisantes à ces questions.
Une meilleure économie chinoise contribuera à l’économie mondiale. Le monde ayant actuellement un besoin crucial de trouver un nouvel élan pour relancer la reprise économique fragile et connaissant une faible croissance, les réformes structurelles proposées par la Chine peuvent servir de prescription. Les réformes structurelles, mettant l’accent sur les difficultés immédiates et le développement durable, peuvent répondre aux causes de symptôme et essentielles des obstacles économiques. Saluée par les experts étrangers comme une « recette clé », la proposition chinoise devrait permettre un nouveau consensus dans la gouvernance économique mondiale.
Actuellement, les politiques d’assouplissement et autres mesures monétaires souples arrivent à bout de souffle, alors que la politique fiscale est limitée par un lourd endettement. Pour relancer l’économie, le monde a besoin de suivre une nouvelle voie. Il s’agit là de générer les forces motrices par le biais de réformes structurelles et de développement axées sur l’innovation, stimuler la croissance économique par un ajustement systématique, et de réaliser une prospérité durable en renforçant l’emploi, les revenus, les investissements et le commerce.
Les plans de réforme envisagés par la Chine ont une meilleure efficacité dans les transitions des pays en développement. Compte tenu des exigences des pays émergents, deux importantes percées seront à l’ordre du jour du sommet de Hangzhou.
Le sommet a pour la première fois mis en évidence l’importance du développement dans un cadre de perspectives macro-politiques, a pour la première fois rédigé un plan d’action centré sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le Développement durable, incluant également une fois n’est pas coutume plus de nations en voie de développement sur la liste des participants. Avec une stimulation de la capacité et de la qualité de développement des pays émergents, les réformes structurelles aideront à éradiquer la pauvreté, à réaliser un décollage économique, ainsi qu’à optimiser la structure économique et relever d’autres défis.
Par exemple, le fait que de nombreuses économies, comme la Chine, font face à des maux de tête concernant la question de la surcapacité, elles peuvent se référer aux expériences chinoises, considérant qu’une telle coopération gagnant-gagnant pourra non seulement optimiser l’équilibre du marché, mais également compléter les ressources de chacun. Certaines personnes ont mal compris les mesures de la Chine pour réduire la capacité industrielle excessive, comme un plan visant à exporter la capacité dépassée, et qui est en réalité une opération mutuelle bénéfique. Avec le cas de Hebei Iron et Steel Group Company Limited, qui ont non seulement réussi à alléger la pression, mais ont aussi répondu aux demandes des marchés d’outre-mer. Une telle coopération gagnant-gagnant étant également encouragée par les règles de l’OMC.
Dans une certaine mesure, le ralentissement et les fardeaux économiques de la Chine ont entraîné des préoccupations un peu partout dans le monde. Cependant, ses différentes réformes et ses expérience et succès dans le contrôle macro-économique, ont permis dans un même temps de trouver des solutions réalisables et regagner une confiance.
Avec une stimulation de la capacité et de la qualité de développement des pays émergents, les réformes structurelles aideront à éradiquer la pauvreté, à réaliser un décollage économique, ainsi qu’à optimiser la structure économique et relever d’autres défis.