Hervé Juvin – Le débat, Gallimard, 2016
« …Le capitalisme libéré du réel par la finance de marché n’a pas de plus bel allié que le désir sans fin, pas de plus docile esclave que l’homme désirant sans fin. La libération aura servi à ça ; mettre le désir humain au service de l’ordre de la société de l’individu. Multiplier le désir, voilà à quoi nos sociétés s’emploient, avec un enthousiasme qui en effet change le monde, les vies, et bouleverse deux ou trois choses que nous croyions savoir de l’économie, de la société et du pouvoir.