Dans son rapport mensuel, l’Agence Internationale de l’Énergie a réduit sa prévision de demande mondiale de pétrole cette année à 250 000 barils par jour, en raison de la diminution des attentes de croissance de l’économie mondiale.
Depuis août 2014, nous observons des changements dans le panorama énergétique mondial, notamment à travers la chute prononcée du prix du pétrole. Cela n’a qu’une explication, rien d’inusité, les quantités de pétrole produites sont plus volumineuses que celles que le marché mondial peut absorber. Lire la suite
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Du hasard à l’impuissance, une histoire sommaire de l’action stratégique (1)
L’observateur attentif sinon engagé de notre monde chaotique ne peut que s’étonner des contradictions qui s’étalent sous ses yeux : une quantité démesurée de moyens de savoir, de comprendre et d’agir face à une multitude de problèmes graves et urgents qui affectent la majeure partie de la population mondiale. Lire la suite
« Dix thèses sur la guerre », par Elie Barnavi (citations)
Elie Barnavi, Dix thèses sur la guerre, Flammarion, 2014
(citations)
« …Le concept de culture politique est problématique, dans la mesure où il implique une certaine autonomie du politique au sein de l’ensemble des représentations et des pratiques qui tissent la trame de la vie collective d’un groupe humain donné. Difficile de s’en passer, pourtant, tellement il est utile pour comprendre les ressorts qui animent les manières d’être et d’agir des sociétés politiques. Lire la suite
« Récupération » de la Crimée et stratégie maritime, par Mathieu Boulègue*
Alors même qu’un cessez-le-feu artificiellement contrôlé semble tenir entre l’Ukraine et les autorités séparatistes du Donbass, la Crimée est désormais partie intégrante du territoire de la Fédération de Russie. Mélange de raison d’Etat et de recours à l’histoire comme justification interventionniste, l’opération russe en Crimée s’explique par plusieurs objectifs maritimes complémentaires. Lire la suite
Offre ou demande : un faux problème peut en cacher un vrai, par Jean de Maillard*
En se ralliant sans réserves (et sans recul) à la théorie de l’offre, le Président de la République et son gouvernement ont rejoint en fanfare le concert des pays industrialisés, et en particulier de l’Union européenne, qui en ont fait leur credo économique. La Banque centrale européenne n’est pas en reste, puisqu’elle active de son côté un nouveau plan d’aides financières aux banques, destiné à relancer les investissements privés par des injections massives de monnaie centrale. Lire la suite